Accueil › Forums › Vos travaux › Saison de travaux hiver 2020-21 (E4) : la coque
- Ce sujet contient 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Alain Diart, le il y a 3 années et 8 mois. Ce sujet a été consulté 1056 fois
-
AuteurMessages
-
19 mars 2021 à 22 h 12 min #27273
Bonjour à tous,
un sujet sur mes travaux de cette saison en cours. C’est loin d’être terminé, comme toujours, des complications se présentent qui prolongent la mise au sec. Mais j’espère néanmoins être à l’eau au milieu de l’été. Il n’y a pas si longtemps ça devait être fin mai / début juin…
Au programme de cette saison, pas mal de chose, ce bateau est presque tout neuf (pour moi), donc plein de trucs sur lesquels on veut se pencher pour en avoir le coeur net :
- d’abord une voie d’eau (pas très importante, mais voie d’eau quand même)
- ensuite un bon carénage : suppression des couches d’antifouling, jusqu’où c’est propre
- ce n’était pas prévu cette année, mais quand je suis arrivé sur le chantier, tout le monde m’en parlait alors je l’ai inscrit au programme : traiter les boiseries extérieures (listons, mains courantes, et panneau de descente)
Le bateau a été mis sur terre plein en octobre dernier. Sur un chantier associatif à Nantes, le coût mensuel est très bon marché, le grutage, fonction du nombre de bateau peut s’avérer une mauvaise surprise. Mais l’ambiance y est très bonne, bon esprit d’entraide, et j’ai la meilleure place (celle à côté des sanitaires, tout le monde vient me dire bonjour) : j’ai plein de nouveaux amis !
Une semaine après j’étais sous la coque avec mon grattoir à boule Bahco (un très bel investissement qui me sert énormément sur le bateau pour tout un tas de projets). En une journée, j’avais enlevé la plupart de l’antifouling sur la moitié du bateau. Je n’insiste pas trop non plus car c’est très physique et qu’il y aura un coup de ponceuse derrière et que finalement c’est bien plus facile.
Je préfère gratter l’antifouling car ainsi, il ne va pas se déposer tout autour du bateau ou sur le bateau des voisins. On gratte, ça tombe par terre sur la bâche qu’on vide dans la poubelle. C’est « relativement » propre.
Et puis le même jour un voisin de chantier m’a prêté un karcher bien plus puissant que ceux dont j’avais l’habitude qui m’a rendu un bateau étincelant ! Passer le karcher, c’est le genre de travaux pour lequel mes enfants se battent pour le faire, cette année, j’ai pu le faire en loose sans rien dire à personne !
La semaine suivante, commençait le second confinement, ce qui nous amène après les fêtes, début janvier de retour sur le chantier… Reprise qui m’a vu m’intéresser à mon puits de moteur, à la recherche de cette voie d’eau, dont je reste persuadé que ça a toutes les chances de venir de là : https://www.edelvoilier.org/forums/topic/reprise-des-travaux/
C’est aussi la rencontre d’une nouvelle petite amie très câline qui habite sur le chantier (j’ai hésité ce jour là à lancer un sujet dans le forum « vos petits amis du chantier »)… J’étais alors persuadé que c’était un chaton de quelques mois, c’est en fait la maman de tous les matous du quartier.
Le week-end suivant, j’avais terminé de poncer le puits de moteur qui est tout de suite bien plus présentable. Mais voulant re-stratifier, pour ne faire qu’une partie des deux qui sont emboîtées, il me faudra aller jusqu’à la fibre.
Nouveau week-end et je reprends du service au grattoir. Manque de chance, avec le couvre feux et les travaux qui doivent se terminer à 17h (pour ranger, rentrer), je ne finirai pas dans la journée le grattage du côté tribord, ce sera fait la semaine suivante.
Ce qui me permet de me faire un (pas si) petit plaisir !
Avec la fin du grattage, doit commencer le ponçage ! Sur mon premier bateau je l’avais fait avec une AEG orbitale, plateau de 150 et… 3,5kg à la pesée… depuis ce temps là, je rêve d’une ponceuse Mirka : efficace, légère (1kg) et qui allège aussi le portefeuille. Mais devinez quoi, elle était chez moi 3 jours après le grattage avec 100 disques en 80 et 100 disques en 120 de papier Mirka Basecut !
Et grâce à elle, en 15 minutes, on en est là le samedi d’après :
Et à la fin de la journée là (wow, quand je pense que sur mon premier bateau ça m’avait pris des mois !) :
Là encore le couvre feu m’empêchera de finir la moitié de ma coque. Mais à ce stade je me dis que je suis à 2 jours de finir le ponçage. Me permettant de laisser sécher et m’occuper des boiseries en attendant la météo pour sur-coucher.
Sauf que la semaine suivante, de l’humidité ressort où j’ai poncé.
Dommage, va falloir poncer plus encore (mais c’est que du bonheur avec mon nouvel outil).
En attendant ma boite de grain 40 (que j’ai pas encore commandé), j’ai du sel d’oseille (acide oxalique), et je m’occupe de blanchir mes œuvres mortes. Je n’avais jamais utilisé le produit, avais vu maintes vidéo, entendu maints témoignages sur son efficacité. Je rejoins le groupe : c’est stupéfiant ! On passe le produit à l’éponge sur la coque. Et dès le second coup d’éponge, quand on repasse par dessus où est passé le premier coup on voit déjà la différence (oui, genre 1 seconde après). On fait ça par demies-coques, un premier passage sur les zones tâchées, un second passage sur le reste de la coque, on laisse agir quelques minutes et on rince à grande eau. Le bateau est comme neuf. Impressionnant !
Avant / après :
Voilà où j’en suis aujourd’hui. Je vais retourner à la case ponçage pour bien laisser respirer la coque, ouvrir là où c’est humide, stratifier dans mon puits de moteur, regarder aussi du côté de l’aiguillot de fémelot, et pour finir : primaire epoxy et très probablement un coppercoat pour finir et retourner à l’eau !
J’ai attaqué la semaine dernière le démontage de mes listons pour les remettre en état, mais je ferai un sujet sur le traitement des boiseries
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.