difficulté à naviguer au près avec mon edel

[albin]

bonjour à tous, de retour après quelques semaines de vacances et de navigation. depuis quelques semaines, ils n’ya aps beaucoup de vent en mer lorsque je sorts. Or, j’ai des difficultés à naviguer au près sérré. le bateau à vite fait de bouchonner, car une petite houle casse l’erre, et parfois le foc demande même à se mettre à contre. Je dispose d’une barre d’écoute, l’écoute de GV remonté entièrement au vent, foc bordé plat le plus possible. dur dur. dimanche dernier, nous avons été obligé de rentrer à au moteur.

Avez vous des conseils?

merci les mais et à bientôt

[boreal]

t’as quoi comme bateau?
mais en règle générale lorsqu’il n’y a pas beaucoup de vent on ne va pas vite et quand on ne va pas vite on essaye pas de faire un super cap.
par petit temps c’est priorité vitesse, essaye ensuite de caper mais sans trop en vouloir. dans ce cas un genaker doit être l’arme fatale, il doit bien tirer le bateau, décourage a un cap trop ambitieux mais doit permettre a la finale de remonter plus vite quand même.
et par petit temps et un peut de houle pense a vriller les profils de telle sorte que malgré les mouvements du bateau il y ait toujours une partie de voile qui porte, donc au près: roller d’écoute reculé, chariot de GV au vent mais gare a ce que la baume ne dépasse pas l’axe au vent (sinon on recule),hale bas mou et guindants et bordure non étarqués.
attention aussi a l’assiette du bateau et favorise une petite gite.
essaye bye.

[billy]

Je suis d’accord avec Boréal par petit temps je fais assoir mes equipiers sous le vent ou moi meme pour donner un peu de gite au bateau et c’est vrai que par petit temps c’est plus dur de remonter au pres serré surtout si il y a des vagues car le bateau ayant peu de vitesse se bloque un peu au fond des vagues il vaut mieux mettre un peu plus longtemps en ne gardant pas le cap au pres et- changer de cap plus souvent au lieu de tirer tout droit en direction de ton port d’attache

Pour exemple cet année ma femme m’attendant au port de Marseillan j’ai voulu rentrer directement tout droit depuis Palavas et avec des vagues de face j’ai mis 3 heures de plus que si j’avais piqué au large et que je sois revenu apres sur Marseillan et de plus le bateau était pratiquement incontrolable,le genois et la grand voile a la limite de changer de bord a chaque moment.

J’ai un vieil article de bateau que je peu te faire passer si tu le veux, il explique le pourquoi de la gite par vent faible et comment faire pour l’assiette du bateau et avoir un meilleur rendement.

[Sea You]

un vieux proverbe jurassien dit :
des vagues, peu de vent: pas de près :laugh:

privilégie la vitesse et tu auras le meilleur cap dans le clapot.

mais quel plaisir sur un lac de serré le vent B)

[bmayer]

billy ecrit:

J’ai un vieil article de bateau que je peu te faire passer si tu le veux, il explique le pourquoi de la gite par vent faible et comment faire pour l’assiette du bateau et avoir un meilleur rendement.

Billy, je serais preneur également, stp.

[billy]

je recherche l’article et je le met sur le site

j’en ai un aussi qui dit la maniere et les angles pour aiguiser la partie arriere du safran et la façon de le positionner (angle par rapport a la verticale° pour gagner de la vitess, mais la ça concerne surtout ceux qui font des régates.

[albin]

j’ai un edel 5 comme bateau, il a la quille allongée ce qui me donne 1.10 m de TE. En revanche, je voudrai savoir se qu’il faut faire du nerf de chute lorsque l’on navigue au près, faut il étarquer ou pas?
merci

[bmayer]

Le nerf de chute n’a pas de fonction « vélique »
Il sert à réduire le battement de la voile qu’il équipe afin de limiter l’usure.

[bmayer]

billy ecrit:

je recherche l’article et je le met sur le site

Merci !
[quote]ça concerne surtout ceux qui font des régates.[/quote]
Bein oui B) c’est le cas

[mr momo]

sur edel 5 pour remonter au vent il ne faut jamais naviguer à plat. Toujours avec de la gite.
quand le vent est faible:
le foc ne doit pas etre à plat l’etarquer doucement jusqu’à que le foc ne fasseye plus avec du creux
la grand voile doit etre bien etablie en hauteur.
ne pas étarquer à fond cette dernière lui laisser un creux toujours pour une meilleure prise de vent. dans la houle avoir toujours une voile en appuie.
border la grand voile comme le foc voir plus haut
la bome ne doit pas etre trop serrée moins que l’axe du bateau

+ une brassée d’expérience un zeste d’écoute du bateau bon courage.
et dit nous si cela va mieux

plus le vent forcit plus il faut tendre ces voiles tout comme une planche à voile

bon courage.

[dtelle]

bmayer ecrit:

Le nerf de chute n’a pas de fonction « vélique »
Il sert à réduire le battement de la voile qu’il équipe afin de limiter l’usure.

Je pense que Albin se demandait comment controler la chute de voile (deversante ou fermée).

On croit en effet que le nerf de chute rempli cette fonction mais il est bien trop insuffisant pour pouvoir ramener la chute. Pour cela on peut utiliser le hale-bas en conjuguaison avec le rail d’ecoute (chute deversante: hale-bas detendu, chariot remonté à contre mais ecoute pas trop etarqué pour ne pas ramener la bome à contre.
Chute fermée: hale-bas etarqué, chariot libéré et écoute bordée au maximum – on regle alors l’incidence avec le chariot)

Pour revenir à la question du post, par petit temps au près il faut, si vraiment on veut caper un maximum, accélérer au maximum quitte à se mettre en travers, puis remonter progressivement dans le lit du vent. Le manque de puissance au près fait parfois que l’on arrive pas à accélérer et à bénéficier ainsi du vent vitesse. Si malheureusement les frottements (courant, houle..) font que l’on perd cette inertie au près, mieux vaut en effet abattre un peu quitte à rajouter quelques virements de bord pour revenir à bon port.

Apres les lois de la physique et les performances limitées de nos petits bateaux font que le moteur reste la meilleur solution pour rentrer à l’heure!

Pour ce qui est de la gite, je suis un peu déformé avec mon tri mais l’edel tri22 ayant un volume de flotteur limité pour autant que l’on ne plante pas les redans sous l’eau, on arrive a lui faire prendre un peu de gite. C’est clairement un avantage au près, mais surtout pour limiter la dérive (le bas du flotteur enfoncé dans l’eau jouant le rôle de plan antidérive supplementaire)

Enfin n’hesite pas à coller des penons sur tes voiles pour regler au mieux dans le petit temps. En fait on decouvre alors qu’on borde trop ses voiles ce qui decroche les ecoulements et le rendement s’effondre.

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