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, le il y a 16 années. Ce sujet a été consulté 19594 fois
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Il serait intèressant d’en savoir un peu plus sur le bateau (modèle, année,côte), de connaitre les navigations (journée, croisière) etc… parce que quand on voit la photo, il y a de quoi s’interroger sur un chantier qui coûtera entre 3 et 5 mille euros. Une autre coque peut-être, mais, au stade où tu en es, ma solution : un bon rinçage, puis un ponçage à la ponceuse à bande au gros grain pour enlever la couche foncée, ensuite reboucher les trous à l’epoxy, sous couche et peinture. Une solution qui devrait, si c’est bien fait, d’être tranquille quelques années.
Il faudrait refaire une photo mais après avoir bien nettoyer la coque, la il reste plein de trace d’antifooling.
Les cloques n’ont pas l’air très profonde, c’est uniquement des micro bulles juste sous le gelcoat.
il faut appuyer sur la fibre apparente la ou il n’y a plus de gelcoat.
si le mal est profond, il va y avoir du liquide qui va sortir un peu quand on appuie sur la fibre, et les fibres ne semble plus etre lié ensemble.A quel endroit des oeuvres vives cette photo a été prise ?
décape correctement 1m carré de coque et refait une photo.
Je vois que ma photo vous inspire ;)
Elle a été prise juste en dessou de la ligne de flotaison au niveau du maitre-beau. Il s’agit d’un edel 6 de 1980, c’est ce que certains appel la version prestige, avec un carré transformable en couchette double et la cabine avant séparée du carré par une cloison pleine et une porte.
Vu les devis reçus, nous nous sommes longuement posé la question de la pertinence de notre choix et avons envisagé toutes les possibilités. Le faire traiter par un pro nous est apparu comme étant la solution la plus adaptée.
(retrouver une coque d’occasion n’est ni une économie d’agent, ni de temps ni la garantie d’une coque saine (il est facile de masquer l’somose sous un antifouling récent …)).C’est qu’on l’aime notre bateau … :kiss:
(et puis, quand on est passionné, un peu d’irationnel peut parfois influencer les décisions …)
Le pb que tu rencontre est assez général, sur l’edel6 quillard que j’ai dégoté gratos pour mon club, il y a égalemetn des bulles de gelcoat sur 10-20cm tout le tour au niveau de la flottaison, un membre de mon club à un edel6 DL et exactement le même phénomène, et mon edel5 tout pareil.
Pour l’edel6 quillard, ca faisait 3ans qu’il étais hors de l’eau, donc la coque avait eu le temps de sécher un peu.
On à donc enlever tout l’antifooling au grattoir, puis un petit coup de ponceuse pour avoir un gelcoat nickel.
Au niveau de bulle dans le gelcoat, on à gratter tout ce qui partais, fait pété les bulles qui avait pas encore éclater.Rincage à l’eau douce.
Ensuite, à l’aide d’une spatule il faut appliquer du mastique epoxy sur tous les trous, bien insister pour que le mastique comble bien le fond du trou.
Ne pas hésiter à laisser le mastique déborder, une fois qu’il est bien sec, un petit coup de ponceuse pour que tout redevienne bien lisse.Puis j’ai passé 2 couches de gelshield200 au pistolet électrique basse pression, sur toutes les oeuvres vives.
Puis 2 couches d’antifooling.
Je dit pas que c’est la meilleur méthode, mais en tout cas c’est celle que j’ai appliquer pour corriger le même problème que toi.
Dans le cas d’un traitement « partiel » comme je viens de le décrire, l’idéal est d’avoir un moyen de mettre le bateau au sec durant les hivers (remorque, ber, port à sec…). Le fait que le bateau soit au sec les hivers ralenti considérablement le retour des petites bulles.
L’avantage c’est que le bateau était hors de l’eau depuis 3ans, et dans le sud de la france, donc il avait eu le temps de sécher un peu.
Je pense que la clef d’un bon traitement osmose est la, surtout pas enfermer de l’humidité, donc immobilisation du bateau au moins 1 ans pour que la coque soit un minimum sèche.
Voilà un fil qui inspire. Je suis entièrement d’accord avec la solution proposée avec Marinou. Il faut faire simple et efficace (tout est dans le séchage). Daget tu parles d’irrationnel, soit., mais avec l’argent ec onomisée, achète-toi une voile, un gps,un bijou à ta femme, un voyage ou tout autre chose dont tu rêves. Bon courage. Maintenant je me tais.
Merci à tous pour vos conseils et vos avis qui nous permettent de mieux savoir comment le problème a été géré par d’autres. Déjà, on se sent moins seul face à ce gros souci :)
Le choix de faire soit même ou faire faire se pose pour beaucoup de chose et dans 85% des cas je fais moi-même. A choisir, je préfèrerais le faire moi-même car mon Banquier est plus rationnel que moi … Cependant, quant on a pas le temps, le materiel et les connaissances et qu’en plus on craint que le résultat ne soit pas à la hauteur du temps investi, il faut parfois se résoudre à faire un gros chèque…
Encore merci pour réponses.
Comme Phil, met ton pognon ailleurs.
Pour traiter l’osmose sur des bateaux plutot cotiers comme les notres, boucher les trous, recouvrir avec du PU si on utilise de l’epoxy. point barre. Minimises-toi le boulot, et navigues !tu traites comme je l’ais décrits.
Avec l’argent économiser t’achète une remorque, et tu sors le bateau tout les hivers.
Et il devrais meme te rester assez pour acheter un jeux de voiles neuf, chez DLSAILS par exemple ;)marinou écrit:
tu traites comme je l’ais décrits.
Avec l’argent économiser t’achète une remorque, et tu sors le bateau tout les hivers.
Et il devrais meme te rester assez pour acheter un jeux de voiles neuf, chez DLSAILS par exemple ;)Une fois encore, +1 avec Marinou (notez la majuscule)
Meme si tu recules devant le prix d’une remorque, prend un ber a roues, et loue, quand tu en as besoin, une remorque porte{voiture|engin}Je ne vois pas en quoi le fait que nos bateaux soient « plutot cotier » change quelque chose … :blink:
En terme de solidité, de structure, de sécurité : rien, en tout cas.En faite, je pense avoir beaucoup de mal à évaluer le temps necessaire à un traitement fait maison. Marinou, Yannick ou Phil pouriez-vous m’indiquer le temps qui vous a été nécéssaire ?
dagget écrit:
En faite, je pense avoir beaucoup de mal à évaluer le temps necessaire à un traitement fait maison. Marinou, Yannick ou Phil pouriez-vous m’indiquer le temps qui vous a été nécéssaire ?
La première chose à faire est de finir d’enlever tout l’antifooling avec un grattoir, puis de passer un coup de ponceuse pour bien faire apparaitre toutes les bulles.
Compter un samedi aprem et un dimanche complet, c’est un boulot chiant et crevant, les bras en l’air, masque obligatoire!Ensuite avec un petit ciseau à bois il faut ouvrir toutes les bulles qui sont pas encore eclater, et finir de bien ouvrir toutes celles qui sont ouvertes, selon la densité des bulles ca peut etre très long, compte encore un WE, après avoir ouvert toutes les bulles il faut passer un coup de jet d’eau sur les oeuvres vives en insistant bien sur les trous.
ensuite t’es tranquille pour tout l’hiver, il faut que ca sèche un minimum, essai de laisser le bateau dans l’endroit le plus sec que tu peux, et revient de temps en temps pour remettre un coup de jet d’eau dans les trous du gelcoat.
Quand les beaux jours reviennent et que l’envie de naviguer se fait pressante, achète du mastic époxy, une spatule, et normalement en un samedi aprem tu auras le temps de bien appliquer du mastique epoxy sur tout les trou, en appuyant bien sur la spatule pour que le mastique rentre bien jusqu’au bout.
Si il fait bien sec et bien chaud tu peux attaquer le poncage le lendemain aprem.
Le We d’après tu fait ton primaire et ton antifooling, et le dimanche soir c’est dans l’eau.
L’hiver d’après tu ressort le bateau et tu regardes ce que ca à donné.Si des bulles sont revenu tu envisage un traitement curatif complet, long et couteux dans un chantier.
Le traitement « partiel » tel que je te le décrit ne coute pas cher en euros, un grattoir, des disques à poncer, du mastique epoxy, et le classique primaire et antifooling.
Ca coute plus cher en huile de coude et en temps, mais bon comparé au prix du traitement complet tu n’a pas grand chose à perdre à tenter le traitement « partiel ».
Puis si le résultat te plais pas, ou t’empêche de dormir tranquil, tu peux toujours faire faire un vrai traitement par un chantier la saison suivante.Pas tout a fait d’accord avec marinou. Quant à faire un traitement qui va t’imobiliser le bateau plus de six mois, autant faire un vrai traitement curatif comme je le décrits au début de ce fil. ça ne coutera pas tellement plus cher, le matériel nécéssaire est assez facile à trouver et pas extrèmement cher si tu doit l’acheter, le travail est certe un peu plus long et penible, mais tu est tranquile de façon définitive si tu travails proprement. C’est à la portée de tous le monde à condition d’avoir du courage!! Il faut compter 2 bon WE complet pour le pellage et le meulage puis 5 bon WE pour la reconstruction.
Si tu as besoin de plus de détails sur la manière de s’y prendre n’hésite pas à demander.Sur mon précédent bateau, j’avais pelé, rincé, mastiqué, enduit, poncé, enduit, poncé etc…pour résultat final pas trop mal, mais pas terrible non plus.La carêne n’était pas lisse comme avant. Je n’étais pas professionnel, je n’ai pas fait un travail de professionnel.
Si c’était à refaire, aucune hésitation, j’utiliserais la méthode de Marinou. Désolé Yannick, mais tout peler, ré enduire et ainsi de suite, pour un résultat moyen (entendons nous sur le plan esthétique je parle),il n’y a plus photo. le choix est à faire sur 2 méthode :- méthode Marinou (peut couteuse et efficace)
[li]le faire faire par un chantier(coûteux)[/li]
et il faut trouver un chantier qui travaille bien et pas chère. Dans ce domaine ce n’est pas facile à trouver. Comme je l’ai dit plus haut, le plus important est le rinçage et le séchage (ce qui peut paraître antinomique, mais vrai).
Un bateau sur ber, sèchera naturellement (même cet hiver).2,3,5 jours de séchage forcé dans un chantier….je doute, à moins de bien connaitre le chantier,et de pouvoir suivre les travaux, sinon je m’abstiens. J’ai maintenant un Edel 4 de 74, je m’attends (sereinement) à avoir ce problème dans les années à venir, il faut les ménager ces vieux bateau, donc une règle de base , si l’on ne navigue pas l’hiver le sortir, mais sans ça,n’oublions pas une chose : un bateau osmosé n’a jamais coulé.
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