- Ce sujet contient 5 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 3 années et 7 mois. Ce sujet a été consulté 1656 fois
-
Messages
-
Bonjour,
J’ai acquis, cet été, un Edel 3. Pour la première fois, je découvre un moteur en puits. Si la marche avant se passe bien, la marche arrière est une vraie galère. Le moteur est un Yamaha 4 cv, arbre long.
Les manoeuvres de port sont un véritable problème : quelque soit la direction du safran et le régime moteur, l’hélice ramène très fort sur babord.
Avez-vous rencontré ce problème et comment y avez-vous remédié ?
Merci de votre aide.bonjour,
en 2016 j’ai acheté ce moteur yamaha arbre long d’occasion aux puces à la Rochelle.
quelques modifs nécessaires pour le passer dans le puit (à cause de la hauteur du capot)
-suppression de la fixation par « étau »
-construction d’une chaise fixée sur la traverse d’origine
-remplacement de la tige de commande d’inverseur par une fabrication en tube cuivre de plomberie;
Cela permet de tourner le moteur sur pratiquement 180°, et donc pour les manoeuvres, au moment où la vitesse est nulle, et donc l’action de la barre inexistante, je me sers de l’orientation moteur pour corriger l’effet gyroscopique de l’hélice, dont l’intensité dépend beaucoup du pas de celle-ci.
Pratiquement on sort en marche arrière de notre place de port, et on tourne sur place dès que l’étrave est dégagée.
Sur la photo, le carénage du puit est descendu, pour dégager la chaise moteur
Pour déposer le moteur, je le lève « tout vivant », en démontant simplement les 2 vis de 8 qui fixent la traverse sur le bateau.
Wow Alain, tu nous mène de surprise en surprise.
Je vais faire une réponse plus classique.
J’ai eu un mercury 6cv 2t, qui était équipé d’une helice de poussée. Avec ce moteur, j’arrêtais mon edel 4 sur place, et le menais en marche arrière comme je voulais.
J’ai depuis un yamaha 6cv 2t mais doté d’une helice plus classique. Et avec lui, je dois vraiment arriver tout doux au ponton, la marche arrière n’arrête pas le bateau sinon. Quant a démarrer sans ère en marche arrière, ca demande du temps.
Mes deux moteurs etaient en puit. Ce quu me fait dire que ce n’est pas le puit le problème.
Ton safran ne sera efficace qu’avec de l’ere dans tous les cas.
Même en puit, pour manœuvrer, j’oriente le moteur avec le safran.
Le fait que tu sois déporté sur babord, c’est le pas de l’hélice qui fait ça, tous les moteurs à helice provoquent le même effet. L’helice tourne dans un sens et ton bateau se fait embarquer par cette rotation, un peu comme si tu avais une roue montée perpendiculairement sur ta voiture.
d’accord avec toi alain quant à la mise en cause de l’hélice: meilleure poussée ou meilleure marche arrière ?
avec mon 1er moteur Jonhson 2t: mauvais rendement, surtout en marche arrière, maintenant avec ce yam 4t, meilleure poussée, tant en marche avant qu’en marche arrière !
Cette année, il faut que j’évacue les gaz de l’échappement du ralenti en dehors du puit, comme préconisé sur le site EDEL voilier.
à bientôt AZBonjour,
J’ai du mal à imaginer le système en place. Si je comprends bien, le moteur est reculé dans le puits. Il reste néanmoins, la largeur du puits qui empêche le mouvement en rotation. Peut-être qu’un dessin serait plus clair (?)
J’ai un autre moteur, moins large, avec la commande devant et vais l’essayer. Le problème est que le bateau est à 900 km de mon domicile et que pour l’instant les déplacements sont limités.J’ai tout essayé avec le moteur actuel : en ligne droite, une fois la vitesse donnée, c’est bon, mais dès que l’on met un peu de gaz, il part et impossible de le rattraper.
Cela fait 40 ans que je navigue et jamais je n’ai connu ce phénomène.Bonjour,
Effectivement, ton moteur serait le même que le mien.
Je suis d’accord avec Alain quant à l’importance du type et du pas de l’hélice utilisée qui entraîne plus ou moins un effet de giration au passage et à l’accélération en marche arrière.
On la compense en orientant le moteur : la difficulté du montage en puit est le manque de débattement en rotation.Le but de la fixation que j’ai réalisé en déposant les 2 « étaux » d’origine, est de baisser le moteur pour qu’il puisse passer sous le capot (le mien n’est pas surélevé comme sur d’autres Edel IV).
Le support est réalisé en tôle inox et tube alu.
J’ai conçu la bavette à partir de la « cuvette » qui ferme le fond du puit en l’absence de moteur.Il y a 2 problèmes à prendre en compte :
-1 rentrer le moteur dans son puits en passant l’hélice au travers de la bavette.
-2 pouvoir pivoter le moteur pour faciliter les manœuvres.J’ai percé le fond de cette cuvette pour que l’arbre du moteur puisse être tourné d’un côté et de l’autre, (j’ai gardé le débattement maximum).
La lumière obtenue est très grande et donc les remous en navigation aussi ;
À l’aide de deux plaques de caoutchouc superposées et d’épaisseurs différentes, j’ai occulté la totalité de cette lumière, en enserrant au plus près l’arbre.
La plus épaisse, au dessus, permet le débattement une fois l’arbre passé. Pour se faire, la lumière réalisée est assez grande pour permettre les rotations la forme dépendra du type de moteur (généralement on obtient une découpe en forme de Ѿ)
La plus mince, en dessous est composée de deux pièces, enserrant au plus près l’arbre, et même fendues afin de se déformer si nécessaire au cours de la rotation du moteur.
Le tout est positionné et fixé côté intérieur de la cuvette par des plats en aluminium.Je ne suis pas mécontent du résultat concernant l’absence de remous, mais je trouve plus facile de poser et déposer le moteur en début et fin de saison en le gardant solidaire de la cuvette, (celle-ci est maintenue au fond du puits par 2 verrous).et de la traverse (maintenue par 2 boulons de 8)
fixation du moteur (boulon et silent-bloc pour remplacer l' »étau »)le support à presse est remplacé par la conception en tôle inox peinte
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.