Chaîne de dérive cassée: OP. spéléo puis gynéco !

Salut

Trop de vent pour bosser sur la coque !

Je me suis donc abrité tant bien que mal dans le cockpit et j’ai attaqué le problème de la chaîne de relevage de la dérive cassée.

La pêche à l’aveugle
La pêche à l’aveugle à l’aide d’un fil de fer en crochet n’a rien donné. Pas dit qu’il y a encore un bout de chaine attrapable lors d’une partie de pêche miraculeuse…

Le problème était donc de se faire une idée de la situation qui règnait dans le puits de chaine de dérive. L’ennui, c’est que l’on y voit que dalle !
C’est soit la lampe de poche qui « regarde » dans le trou, soit l’oeil, mais difficile d’y mettre les deux en même temps.

Je me suis donc confectionné une sorte de petite lanterne, destinée à descendre dans le puits, suspendu à son petit câble d’alimentation. je pourrai donc coller mon oeuil au trou afin de voir ce qui se passe dans les entrailles du puits de dérive.

J’ai utilisé une LED blanche montée avec une petite résistance de 150 Ohms branchée sur une pile de 4,5 Volts. Mais, il est aussi possible de se servir d’une petite ampoule électrique.

[b]La spéléologie du puits de dérive:[/b]
J’ai donc lancé une expédition d’exploration spéléologique dans le puits de chaîne de dérive, après avoir relevé et calé la dérive.

Enfin, que j’y vois quelquechose !
Le câble inox est intact ! c’est un mousqueton qui a lâché, rongé par la rouille !

[b]La gynécologie du puits de dérive:[/b]
J’ai donc sorti mes « instruments de gynécologie », c’est à dire mon fil de fer en crochet et cet instrument de garagiste qui sert à ramasser des vis tombés dans un moteur par exemple. Cet outil, dont le nom m’échappe est doté de quatre puissantes griffes à son extrémité, et m’a permis de saisir la boucle du câble de la dérive.

Ca ne sert à rien de tirer dessus ! il vaut mieux relever manuellement la dérive en la poussant dans son puits, l’outil se charge de guider le cable vers la sortie.

Voilà, c’est fait et avec facilité !
Fallait juste trouver comment s’y prendre !

Ouf, ça me redonne du courage dans ma galère…

Mik