En 2002 en descendant le Rhône, à la sortie de l’écluse de Bolène, je suis entré dans un banc de graviers, la ferrure inférieure du safran s’est arrachée et est tombée à l’eau. J’ai continué sans ferrure avec le safran suspendu par le haut.
Du temps à passé et je suis passé à la conception de mon safran relevable. Je vous livre donc sous la forme d’une mise à jour de l’article les photos de mes travaux.
Au bout d’une demi-heure, du bruit à l’intérieur, le plancher qui flotte ? J’avais dix bons centimètres d’eau dans le bateau. A l’examen, j’ai vite compris que l’eau entrait par les quatre trous des vis arrachées, les quatre vis sont simplement vissée dans les 5mm de polyester, Il n’y a pas de contre plaque à l’intérieur. Nous nous sommes arrêtés le cul à la berge, chargé l’avant, pour reboucher l’arrière à la résine. Nous avons continué ensuite jusqu’à Arles avec seulement la ferrure du haut. Ne voulant pas revisser dans le tableau, j’ai trouvé un morceau de contre-plaqué marine de 25mm, j’en ai collé une plaque de 10cm par 12cmà la résine sur le bas du tableau. Une ferrure de verrou de grange a remplacé provisoirement le fémelot inférieur. Nous avons continué nos vacances et gruté à Bormes. En rentrant j’ai revissé une ferrure en inox avec quatre petites vis inox de 4×20 servant de fusible.
En 2009, dans les Bouches de Bonifacio, au près dans une mer bien formée, au pilote, les quatre vis se encore arrachées, j’ai de nouveau reperdu la ferrure. Les vis étaient trop petites mais elles ont joué leur rôle de fusible. Point positif cette fois, je n’ai pas eu de voie d’eau. J’ai réparé en remontant mon verrou qui traînait dans le fond de la caisse, mais avec des vis plus grosses de 5×20. Nous avons retraversé jusqu’à Hyères sans problème et j’ai refait une autre ferrure en inox en arrivant à la maison.
L’été dernier 2010, entre Ré et La Tranche sur mer, force 5/6 bonne petite houle de 2m mais très courte sur l’arrière. Le pilote assez rapide maîtrise bien la situation, le bateau par en surf à la descente et se freine étant dépassé par la vague, on file à 7.8 nœuds au GPS. Soudain, embardée, et c’est à nouveau la ferrure qui vient de lâcher. Cette fois c’est la plaque de contre-plaqué qui s’est arrachée en se fendant à raz, la première couche de bois restant bien collée sur le tableau. Les vis ont bien tenu puisque tout est parti avec la plaque de bois. Arrivé à La Rochelle, j’ai trouvé une cale de la même dimension en bois rouge, je l’ai vissée et collée à la colle époxy. J’ai remonté mon fameux verrou de grange remis dans la caisse du bateau. Heureusement, la ferrure du haut, tenue par 2 boulons horizontaux et deux verticaux, tient particulièrement bien. Elle se tord dans tous les sens, mais on ne perd pas le safran et c’est tant mieux. Par contre pour la détordre, il faut un bon étau et un bon marteau. J’ai toujours ça à bord. A chaque fois, j’ai eu une part de chance, je suis toujours bien rentré au port.
On n’est jamais sûr de ne pas cogner un jour, sur un haut fond, un OFNI, engin flottant entre deux eaux du genre tronc d’arbre, et ce n’est pas le safran qui arrêtera le bateau, j’arracherai tout à nouveau. Quand j’ai cassé la dernière fois, j’ai réellement senti, la force latérale impressionnante exercée sur le safran par des vagues arrières de force 5. Je ne pouvais absolument pas l’empêcher de se balancer de droite et de gauche, safran pourtant remis en position haute. Le tableau n’est pas haut sur l’eau, le safran est profond et donc le bras de levier pendulaire est long. Je me dis que la fixation du bas doit être à la fois, particulièrement solide pour tenir les efforts latéraux quand le bateau part en travers, mais pas trop en longitudinal, pour ne pas faire un trou dans le tableau arrière en cas de choc violent. Quand je regarde sur d’autres sites, sur d’autres bateaux, le même problème de ferrure inférieure revient souvent. Quant à vouloir manœuvrer l’edel4 sans safran comme à l’école de voile, par force 5 il faut tout simplement oublier.
Mon projet
J’en suis donc arrivé, comme tant d’autres, à revenir sur l’idée du safran basculant du dériveur, non pas pour atterrir à fond sur une plage, mais pour servir de fusible. A l’étude des systèmes relevables, et en lisant les avis des propriétaires, jeu dans le safran, dérive qui ne descend pas demandant une force d’hercule pour rentrer au port, la fiabilité doit rester la priorité sur un bateau de près deux tonnes dans la piaule… D’autre part, j’aime bien ce système simple et de safran sabre relevable, il est efficace par ce qu’il reste vertical même en position haute, en plus je le trouve beau ce morceau d’acajou.
L’idée est donc de garder le safran sabre relevable en utilisation normale pour l’efficacité, mais d’avoir un safran escamotable en cas de choc. J’ai repris le plan du FIRST 18 en l’adaptant à mes besoins. J’ai donc fait le plan du safran et j’ai mis l’articulation future en pointillé. Je garde tout, les ferrures et la « planche » de l’EDEL 4, je modifie simplement.
Je pense ajouter des plaques inox de chaque côté, prises dans les mêmes vis, à l’intérieur des deux ferrures inférieures. Pour la solidité et l’effet galvanique, j’ai remplacé les tôles alu de 2mm du first par de l’inox de 3mm voire 4mm.
Je découperai ensuite le safran à la scie sauteuse suivant le pointillé sur le dessin.
Je vais en profiter pour qu’au montage, la pelle soit bien verticale, elle sera plus efficace et mieux compensée, ce qui n’est pas le cas actuellement. Elle est légèrement inclinée sur l’arrière, l’avancer en bas donnera plus de souplesse à la barre mais également plus d’efficacité dans les manœuvres au moteur. Restera encore à trouver un système de maintien de force adaptée pratique et largable en position basse, loquet ou clips ?
Je refixerai ma ferrure du bas solidement, quitte à mettre des tiges filetées avec une contreplaque dans le puit. Les plaques d’inox avoisinent les cent euros maximum avec les vis.
J’ai également réfléchi à une marche à suivre pour la réalisation. Je pense qu’elle peut aider à la compréhension du montage…
Mise en oeuvre
A la mise en oeuvre, voici quelques détails dans la démarche envisagée pour ceux qui seraient pressés d’en finir. Selon la dimension réelle du safran, il a déjà peut-être été poncé par votre ancien propriétaire, les cotes ne sont peut-être pas les mêmes pour tous. Pour les ferrures, les miennes ont été posées au pif et ne sont pas parallèles, il y a un écart de 4mm entre la dimension prise sur l’axe et aux extrémités, et l’une est plus en arrière que l’autre au niveau des trous. Je pense donc qu’il faudra systématiquement contre percer pour ne pas se planter et avoir les vis en face des trous, au risque également de transformer votre pelle en morceau de gruyère.
Commencer par tracer la découpe, ferrures en place, de façon à laisser suffisamment de bois verticalement dans la ferrure du bas. C’est le bois qui maintien l’écartement des plaques y compris en bas. Modifier l’écartement des ferrures de plus 6 ou 8mm suivant l’épaisseur des tôles. Ecarter et resserrer dans un étau avec un tube carré de 40 à l’intérieur.
Pour le sciage à la sauteuse, prendre une lame à bois étroite avec de la voie dans les dents pour tourner facilement. Pour le perçage des plaques, faire d’abord des avants trous de 4 et mettre au moins du pétrole si vous n’avez pas d’huile de coupe. Commencer par les trous de ferrure et il faut contre percer pour chaque ferrure.
En dernier, pour la position du trou d’axe, commencer par le bois, le centre est tracé. Terminer en contre perçant les plaques, à travers le bois, en positionnant la dérive avec un peu de jeu dans l’arrondi, et, suivant la position voulue de la dérive en position basse.
Terminer ensuite les perçages et fraisages au bon diamètre. Pour l’axe, une entretoise en tube de 10/12, prise entre les deux plaques, maintiendra l’écartement des plaques. Sa longueur dépendra de l’épaisseur de votre safran à vérifier, plus 1mm pour avoir le jeu nécessaire à la rotation.
Pour les puristes on peut mettre également un tube en inox ou nylon de diamètre intérieur 12mm servant de palier, encastré de force dans le bois. (perceuse à colonne pour être bien dans l’axe)
Pour le test de solidité.
Voici comment est maintenu le safran en position verticale
Résultat en position relevé
(Safran relevable) Un des futurs travaux (que j’entrevois pour l’année 2012) sera effectivement le remplacement de mon safran par un relevable.
J’ai constaté que celui-ci est plus bas de 10cm du saumon (dérive relevée). Je pense effectivement qu’un safran relevable permettrait de sauvegarder la ferrure basse en cas de choc et ce avant même que le saumon ne touche quelque-chose.
Je compte donc profiter de ton expérience et retour d’information afin de suivre par la suite ton exemple.
(RIGIDITE DU NOUVEAU MONTAGE) l’idée est a priori bonne. Maintenant les chocs sur le safran sont rares (le lest et la dérive prennent en premier dégageant ainsi l’obstacle). Sur mon E4 j’ai renforcé avec une contreplaque en CP marine et le tout est très solide.
J’ai peur du manque de rigidité de ton système au niveau des poussées latérales qui risquent à la longue de peser au niveau de l’articulation, entrainant ainsi un jeu important de ton safran
(rigidité) Pour jerethomas, je suis de ton avis pour les efforts latéraux, j’ai testé et j’ai peur. C’est pour cette raison que je pense surdimentionner les plaques latérales en 4mm inox. Pour ta contre plaque elle est posée à l’extérieur ou à l’intérieur entre le tableau et le puit ?
Et, si c’est à l’intérieur, comment tu as fait pour y acceder ?
(Attention c’est de la mécanique) L’idée est bonne. Mais comme j’ai refait le miens sur le 600, fait bien attention à ceci: c’est de la [u]mécanique[/u], un jeu d’1mm entre les flasques, c’est ENORME(ça veut dire un jeu d’1cm au bout d’une longeur d’1M!). Il ne faut rien prévoir du tout. Le jeu étant assuré par le juste serrage du boulon servant d’axe. Une fourrure en tube inox doit être noyée dans la pelle. Il faut une rigidité parfaite, pour les mêmes raisons. Quant au blocage ne compte pas sur un clip qui ne résisterait pas au bras de levier. Le seul sytème possible c’est un bout pour le blocage qui te permettrai également de pouvoir varier l’angle, et un pour le relevage.
Dommage que tu ne sois pas arrivé à ouvrir mon plan. Laisse moi ton adresse en MP pour que je puisse te l’envoyer, celà te donneras des idées.
(RE: Safran relevable) L’article d’Aralalda figure dans la section Edel 600/Vos travaux. ([url=http://edelvoilier.org/index.php?option=com_content&view=article&id=425:plan-de-safran-edel-600dl&catid=178:travaux&Itemid=416]cliquez ici[/url] pour un accès direct)
L’ouverture du plan nécessite l’utilisation d’un petit logiciel (disponible sur le site et indiqué dans l’article)
(Astuce pour boutde relevage) Une astuce pour fixer les bouts de blocage et relevage sur le safran pivotant. Un trou de 20 à plat et un trou de 8 en travers. Le bout est simplement bloqué par un noeud dans la lumière anisi constituée.[img]http://www.edelvoilier.org/index.php?option=com_datsogallery&Itemid=352&func=wmark&mid=1861[/img]
(Remontée du safran) lorsque je recherchais un Edel 4 j’ai visité un Edel 730. Le propriétaire avait rallongé l’axe du safran afin de pouvoir le remonter d’une quinzaine de centimètres en cas de besoin. Ainsi pas de problème de modif du safran ni de rigidité. J’ai réfléchi à ton projet cette nuit. A mon avis si on veut un safran pivotant il faut reprendre la conception du safran à la base et en fabriquer un sur le modèle de l’Edel 2 en plus grand. Débur février j’irai chercher mon Edel 2 si tu le souhaites je pourrais t’envoyer les plans de son safran pivotant.
(précisions) Je suis tout à fait d’accord avec aralalda pour le jeu, il doit être réduit à rien ou presque, et j’ajouterai que les deux faces en bois doivent être strictement parallèles. Pour le système de blocage que j’ai appelé clips ou loquet, je pensais davantage à un système de blocage réglable en puissance du genre fixation arrière de ski. Et ce, uniquement pour servir de fusible et éviter la voie d’eau. Je n’envisage pas une utilisation en relevable et je veux garder l’avantage du sabre et de son système de relevage coulissant actuel. Tout comme je vérifie mes fixations de ski à chaque début de saison, je le ferai déclencher pour vérifier son bon fonctionnement à chaque mise à l’eau. Dans cette utilisation, le safran n’aura fait qu’un quart de tour par an et le palier ne s’usera pas comme pour une utilisation journalière. Je me répète, il faut inventer le « loquet »
Quant au système de bout, tout comme un palier encastré, je suis d’accord pour une utilisation journalière. A la lecture des forums, certains insistent bien sur deux choses, il est difficile de bien maintenir le safran en position basse, et le fait qu’il faut poser un coinceur qui lâche malgré tout à partir d’une certaine force. Il semblerait que cela existe ? A vérifier.
On voit encore que sur ce sujet, les avis divergent en fonction de l’utilisation et du but recherché. Une chose qui rassemble tout le monde, il faut que cela soit dans tous les cas, hyper solide et sans jeu.
(RE: Safran relevable) Une question subsidiaire me vient à l’esprit : Quelle est l’essence de bois que tu as utilisé pour faire ton safran ?
Où s’en procurer ?
Quel est le coût de revient de ton safran ?
Merci par avance pour ce complément d’information.
(Un fusible à gouvernail ?) Merci zwicker pour ton article qui traite justement d’une question de sécurité qui me turlupine depuis quelques temps.
Nous avons récemment discuté des conséquences possibles d’un talonnage sur un haut-fond et tu avais soulevé le problème du gouvernail qui est particulièrement exposé.
Etant navigateur débutant, je cherche à me soigner, donc je lis…
Je suis tombé récemment sur deux articles parus dans des mensuels et traitant les avaries de gouvernail… articles qui m’ont fait froid dans le dos.
Le premier traitait d’une rupture de gouvernail sur un Banner 30. L’auteur concluait que le voilier était non manoeuvrable, même avec un safran de fortune bricolé avec un tangon de spi et un couvercle de coffre.
Le segond parlait d’un talonnage du safran d’un Waarship 600 sur l’Elbe et qui a mené à l’arrachage d’une partie du tableau arrière avec voie d’eau massive et naufrage immédiat.
Bref, j’en ai conclu à un paradoxe: Certes le gouvernail devrait être solide, mais pas trop non plus…
Lorsque tu a écris que les vis ont joué le rôle de fusible, je pense que tu as esquissé un début de solution au problème.
Mon Edel 4 possède un drôle de gouvernail qui a été identifié sur le forum comme étant celui d’un Edel 2.
Pourquoi un gouvernail d’Edel 2 ? je ne sais pas. Peut-être parce que mon bateau est le 37e sorti du moule ?
Vu l’état, je l’ai donc révisé l’été passé, rétabli sa mobilité, puis installé une cordelette et un clamp afin de pouvoir le maintenir en position basse:
[img]http://img262.imageshack.us/img262/7570/gouvernail.jpg[/img]
Voulant bien faire, j’ai aussi percé l’axe supérieur pour y introduire une goupille destinée à empêcher le tout de se soulever et de pouvoir se décrocher.
Mais…aujourd’hui, après m’être instruit, je pense autrement: Ce serait bien d’avoir un fusible !
Réfléchissons…
… Ne riez pas !… Je possède aussi un catamaran gonflable aux performances étonnantes et qui a l’avantage de me suivre partout, puisqu’il rentre dans le coffre de ma voiture.
Sur cet engin extrêmement bien conçu, les créateurs ont installé une dérive centrale pivotante se trouvant sous l’avant du trampoline. Cette dérive est ingénieusement protégée par un fusible. Heureusement !
J’ai en effet déjà mainte fois talonné sur des bancs de sable ou à l’approche de la plage, parfois même à grande vitesse. Plus rase cailloux que ça tu meurs !
Pas de problème, pas la moidre égratignure sur la dérive dont le fusible saute au moindre choc, à la manière d’une fixation de ski.
Voici donc la pièce qui se fixe sur la barre avant du trampoline et qui supporte la dérive tout en faisant office de pied de mât:
[img]http://img163.imageshack.us/img163/6575/drive1.jpg[/img]
On y voit un clamp à droite, c’est celui qui reçoit la cordelette qui maintient la dérive en position basse.
En cas de choc et traction trop importante sur la cordelette, le clamp saute comme une fixation de ski, se soulève et libère la cordelette, laissant la dérive pivoter et se ranger sous le trampoline. Pour réarmer le système, il suffit de rabattre le clamp dans sa position de départ, de presser fermement dessus jusqu’au « clic ». Et c’est reparti à fond, et à raz les cailloux !
[img]http://img442.imageshack.us/img442/2840/drive2.jpg[/img]
La génialité de ce clamp est que la contrainte maximale admissible peut être réglée à l’aide d’un simple tournevis cruciforme:
[img]http://img140.imageshack.us/img140/4407/drive3.jpg[/img]
Mon idée est donc d’installer un tel clamp-fusible sur ma barre, de façon à ce que le safran pivote en cas de talonnage, en évitant de m’arracher les ferrures ou le tableau arrière.
J’ai trouvé la référence de ce clamp-fusible:
Clampcleat CL257
Salut à tous !
Nico
(bien le bloqueur) Merci mik, tu confirmes ce que je pensais, je ne suis pas le seul à qui c’est arrivé ou qui a eu l’envie de transformer son safran.
A la vue de ton safran d’edel 4, il n’est pas d’origine dans l’état c’est certain. L’edel4 n’a jamais été livré en relevable. Le morceau d’acajou semble d’époque mais il a été transformé en relevable d’après l’idée de l’edel2. Un des anciens propriétaires a peut-être arraché comme moi et n’a pas gardé les ferrures.
Pour le bloqueur largable, tu apportes la réponse à ma remarque précédente, je savais que cela existait, mais je n’en avais jamais vu. C’est une bonne solution pour sécuriser le safran de l’edel 600.
Il est bien ce site edelvoiliers, les échanges sont fructueux…
(Essence de bois) Pour répondre à Pascal sur les essences de bois: l’idéal en eau de mer c’est l’acajou (car imputressible en eau salée, mais plus sensible en eau douce) ou l’iroko (plus polyvalent eau douce eau de mer), qui est photosensible et rougit à la lumière(comme tu peux le voir sur la photo). Comme vernis j’utilise le G4 depuis des année, sans antifouiling, c’est plus beau, mais ça nécessite de le nettoyer de temps en temps.
(ClamCleat CL257) Voici le descriptif de ce clamcleat :
Taquet à déverrouillage automatique Clamcleat CL257. Pour cordage 4-6 mm. Le taquet bloque solidement les drosses de safran, et se libère rapidement si le safran ou la dérive heurte le fond ou un obstacle.
[u][b]Une came spéciale permet de régler la tension de dégagement, de 20 kg (réglage minimum) à 240 kg (réglage maximum)[/b][/u].
Peut aussi être utilisé pour le largage automatique du bras de spi sous le vent, en cas de départ au lof.
* Base moulée en Acetal s’adapte sur tout type de barre.
* Fixation dans n’importe quelle position, par rivets aveugles,
[img]http://www.bigship.com/images/products/500×400/47552.jpg[/img]
[img]http://www.bigship.com/images/products/500×400/47536.jpg[/img]
Il est [url=http://www.bigship.com/catalogue/accastillage-1/coinceur-bloqueur-et-taquet/clam-cleat/clam-cleat-cl257-a-degagement-automatique]disponible sur le site BigShip[/url] à 17€50 (tarif 2011)
Mais une recherche sur le Net pour le dégoter à un meilleur prix ne coute rien !
Voilà pour l’ajout de ma pierre à l’édifice
(les toles de mik) je suis à la recherche des tôles inox marine 316l en 4mm. Je ne trouve que du 3mm à la découpe, ou du 4mm en inox314 lequel choisir??
Et toi mik on dirait de l’inox tes plaques? De quelle épaisseur sont elles?
D’autres peuvent répondre et donner leur avis? Merci à tous
(Larguage automatique épaisseur inox et qualité d’acajou) En ce qui concerne le dispositif de larguage automatique le ClamCleat CL257 me paraît être une très bonne piste à creuser !
En ce qui concerne la question de ZWICKER sur les différentes qualités d’inox et leur épaisseur, je vais essayer d’apporter une réponse dès demain mais sachez que des inox(s) on en trouve autant que de sorte de dériveurs lestés si vous voyez ce que je veux dire. Cela va des inox de coutellerie aux alliages utilisés dans la fabrication de pièces de moteurs d’avions (mon métier c’est la mainteance de ces moteurs). Nous aurons de toute façon accès à des inox « courants » et je confirmerai cela, mais il faut je crois oublier le 3 mmm d’épaisseur, peut-être le 4 mais plus sûrement le 5 mm par sécurité.
J’ai une passion c’est le bois et possède à cet égard des machines en fonte qui ont plus de 100 ans et qui fonctionnent à merveille. Quand on parle d’acajou, c’est comme pour l’inox, il en existe plus de 50 espèces avec des propriétés bien disctinctes. Peut-être serait-il utile de se renseigner pour savoir exactement qu’elle était la variété d’acajou utilisée pour les safrans ?
Si un jour vous passez dans le coin je peux vous raboter un safran en quelques minutes.
(Les tôles de mon gouvernail) Salut,
Les deux tôles de mon gouvernail ne sont pas en inox, mais en aluminium.
Il s’agit de deux tôles pliées et rivetées ensemble avec des rivets longs, des espaceurs tubulaires maintenant la distance entre les deux tôles.
Les tôles en alu sont frappées d’un sigle de fabricant: Je lis quelquechose comme « Ermat France »
Je mesurerai l’épaisseur des tôles et ferai des photos de détail demain.
Nico
(Flasques aluminium) Les toles des flasques des safrans des Edel sont en aluminium de 5 mm.
Le type d’aluminium à rechercher est l’AU4G. C’est ce que j’ai pris pour refaire ma pièce pour ses qualités mecaniques. Il est facile à trouver, c’est celui qui est comunément utilisé pour les pièces usinées.
(Photos de mon gouvernail) Salut,
Voici les photos de détail de mon gouvernail:
[img]http://img26.imageshack.us/img26/8291/gouvernail2.jpg[/img]
On voit bien les rivets avec des espaceurs cylindriques.
[img]http://img220.imageshack.us/img220/5176/gouvernail3.jpg[/img]
Et là… surprise ! on découvre l’horreur: Un cerclage en tôle de cuivre brasé et cloué sur la barre.
Utlilité ? Probable réparation de la barre fendue ou cassée ?
je n’aime pas ça, je vais devoir refaire la barre ce printemps !
De plus, nous sommes en présence d’un couple cuivre-aluminium en milieu humide.
Très mauvais ! La corrosion électrochimique est programmée et l’aluminium est sur la voie de sa propre destruction par corrosion accélérée.
Sur l’image que j’ai mise dans le commentaire #10, on voit que le bas de la pièce en aluminium est matte. Je pense qu’il s’agit aussi de corrosion, mais cette fois, c’est l’antifouling au cuivre qui devait être en cause. J’ai donc poncé l’antifouling puis verni le safran au G4.
[img]http://img220.imageshack.us/img220/8821/gouvernail4.jpg[/img]
Le poinçon du fabricant:
[img]http://img812.imageshack.us/img812/115/ermat.jpg[/img]
Voici la goupille que j’ai ajoutée après avoir percé l’axe. Elle sert à assurer le gouvernail qui pouvait se décrocher et se perdre en tout temps.
Comment est résolu ce problème sur les Edel 2 ?
[img]http://img508.imageshack.us/img508/1264/gouvernail5.jpg[/img]
Nico
(ClamCleat CL257) Salut,
J’ai encore fait deux photos de la dérive de mon cat, afin de mieux montrer le système qui pourrait être appliqué au safran de nos Edels car il est d’une efficacité redoutable.
[img]http://img211.imageshack.us/img211/6118/drivehcr1.jpg[/img]
La pièce portant les clamps est normalement vissée sur la barre du trampoline avant.
Elle fait office de pied de mat, porte le bout-dehors (le tube horizontal) et tient la dérive en contreplaqué rouge.
La cordelette rouge-blanche maintient la dérive en position basse en passant par une poulie montée sur le bout-dehors, puis vient se coincer dans le ClamCleat CL257
Pour clore la légende de la photo, la cordelette blanche actionne l’enrouleur de génois et les deux cables forment le haubannage du bout-dehors. La cordelette blanche-verte sert à lever la dérive.
[img]http://img821.imageshack.us/img821/3867/drivehcr2.jpg[/img]
Il exite beaucoup de gadgets dans le nautisme, mais je vous assure que le CL257 fonctionne très bien, pour l’avoir de très nombreuses fois mis à l’épreuve.
Comme vous pouvez le constater, ma dérive n’a pas une égratignure, alors que j’ai souvent touché le fond, et pas toujours à petite vitesse : Le cat pèse moins que moi (75kg) pour 12 mètres carrés de voilure. Inutile de dire que ça arrache…
Au début, je sondais anxieusement le fond des yeux à l’approche de la plage pour relever la dérive à temps. Maintenant, je n’y prête même plus attention, la dérive pivote toute seule si elle touche et le claquement du clamp m’indique que je peux descendre sans me mouiller les genoux !
Encore un détail qui montre à quel point le système est étudié:
Vous aurez remarqué le rond noir sur la dérive autour de son axe de rotation. C’est une rondelle de caouchouc dont il y en a deux: une collée sur chacune des faces de la dérive.
Avantages:
-Aucun jeu ni vibration de la dérive.
-Pas d’usure du vernis de la dérive car pas de frottement sur le bois.
Aussi un système à essayer sur nos Edels ?
Bonne préparation de saison à tous !
Nico
(Choix des matériaux) Inox 304 : Il s’agit d’un inox de qualité moyenne et sensible aux agressions chimiques. Sa résistance mécanique est le 80 KG par mm2. Il n’est pas recommandé pour des applications maritimes
Inox 316 : Il s’agit d’un inox de qualité supérieure. Il résiste bien aux agressions chimiques. Il est préconisé pour des applications maritimes. Sa résistance mécanique est de 80 Kg/ mm2.
Etant donné la différence de prix, je préconiserais d’utiliser de l’IXOX 316. en 4 mmm d’épaisseur (minimum).
L’aluminium AU4G : Il s’agit d’un aluminium de bonne qualité. Sa résistance mécanique est de 40 Kg / mm2. Il s’usine bien mais il est difficilement soudable ce qui implique des assemblages par rivetage ou par vissage.
Sa résistance de 40 Kg/mm2 est tout à fait suffisante. Il apporte un avantage en terme de poids et peut être aussi de prix. Dans le cadre d’un safran d’Edel 4 je préconiserais une épaisseur de 6 mm minimum.
Le sujet m’intéresse et il y a de fortes chances pour que je fabrique un safran relevable pour mon Edel 4 l’année prochaine. Je ne ferai pas le choix de modifier mon safran actuel car cela me semble risqué en terme de rigidité.
(merci à tous) Il me semble que nous avons fait le tour du problème et merci à tous pour votre contribution à la discussion. J’ai reçu deux plaques en inox 316 L de 4mm en occase sur Ebay, et je ne suis pas du tout inquiet quant à la rigidité. Comme je vous l’ai dit, je ferai cela plus tard, et je prendrai des photos. Après une super semaine de ski au soleil, je viens de passer une super semaine au lit entre 38.5 et 40.5 pour une infection pulmonaire déclenchée en trois heures. Profitez bien, on est vite par terre.
(En plein dedans) J’ai commencé aujourd’hui à percer les tôles d’inox, écarter les ferrures, monter les plaques à blanc pour voir…
Je peux déjà vous dire que ce n’est pas facile à percer…
Demain, je découpe la planche, je prendrai des photos…